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Protéger et soutenir la biodiversité : un engagement au cœur de la démarche

Protéger et soutenir la biodiversité : un engagement au cœur de la démarche

biodiversité Biodiversité Éolien

L’énergie éolienne fait partie des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences sur la biodiversité. Les professionnels de l’éolien mettent tout en œuvre pour préserver la faune et la flore présentes à proximité des parcs. Pour chaque projet, l’objectif est de recenser, de protéger et de favoriser la biodiversité.

Les maîtres mots : Éviter - Réduire - Compenser

Chaque projet s’adapte à son environnement et vise à protéger l’écosystème local. Cette démarche sur mesure permet d’éviter, réduire et, le cas échéant, compenser les éventuels impacts résiduels de l’installation sur le milieu naturel. Grâce à certaines initiatives originales (soutien local à l’agroforesterie par exemple), on peut même observer un gain net pour la biodiversité.

Sur les parcs faisant l’objet d’une DEP (Dérogation Espèces Protégées), des mesures spécifiques sont mises en place telles que la création d’habitats (gîtes à reptiles, nichoirs à oiseaux, etc.) ou la gestion conservatoire (balisage de mares pour les amphibiens, sensibilisation des ouvriers intervenant sur le parc, etc.). En définitive, un parc éolien autorisé signifie qu’il ne met pas en danger la conservation des espèces protégées.

Je suis chasseur de longue date sur ma commune et je peux vous assurer que le parc éolien n’a eu aucune incidence sur le comportement des animaux. Les éoliennes sont implantées sur un territoire de chasse où vivent chevreuils et sangliers. On les voit passer à 20 mètres des éoliennes, même lorsqu’elles tournent. Cela ne les dérange absolument pas.»

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Auteur :
Claude Catrin
Informations complémentaires :
Maire de Sainte-Colombe (89)

Le saviez-vous ?

La contribution inédite des EnR à la biodiversité

Les études naturalistes réalisées lors du développement d’un projet éolien s’étalent sur un an et portent sur le cycle complet de la vie de la faune et de la flore. Elles contribuent de façon inédite à recenser et étudier la biodiversité de nos régions. Les données brutes sont partagées sur la plateforme nationale Depobio.

Nous allons planter des haies pour faire revenir la faune et la flore. Dans nos plaines, il n’y a plus de perdrix à cause des pesticides agricoles, la création de haies leur permettra de s’abriter. Les agriculteurs bénéficieront également de ces haies : c’est utile pour protéger leurs terrains du vent et permettre aux abeilles de sortir. Ensemble, nous avons aussi un projet d’éolienne à eau, comme on en voit parfois dans les pâtures. L’idée est de permettre à la mare de rester toujours légèrement humide.»

Photo :
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Auteur :
Gérard Dué
Informations complémentaires :
Maire de Croisilles (62)

Une protection renforcée pour l’avifaune et les chiroptères
Les informations recueillies sur les oiseaux et les chauves-souris sont prises en compte dans le choix et la position des ouvrages. Ils sont implantés en dehors des couloirs de migration et des zones de nidification. Certains parcs sont paramétrés de manière à stopper les machines lorsque les chauves-souris sont potentiellement actives : la nuit, sans pluie, par vent faible à moyen et à des températures douces. Les éoliennes peuvent également être équipées d’un bridage dynamique pour s’arrêter à l’approche des oiseaux.

«Les études faune ont permis de détecter l’existence de nichées de busards dans les champs de production céréalière. Cette découverte a conduit l’agriculteur à moissonner à certaines périodes pour ne pas mettre en danger ces rapaces protégés.»

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Photo de l'auteur
Auteur :
Annie Poinot-Rivière
Informations complémentaires :
Maire de Bernay-Saint-Martin (17)

Le saviez-vous ?

L’éolien terrestre est une faible cause de mortalité pour l’avifaune et les chiroptères

Dans une étude de 2017, la LPO estime la mortalité à 1,2 oiseau par éolienne et par an. Les éoliennes font ainsi beaucoup moins de victimes que les lignes haute tension, les voitures, les baies vitrées ou encore les chats (1 000 fois plus mortels). Une chauve-souris est tuée par an et par éolienne. C’est peu comparé à la mortalité estimée due aux pesticides, à la pollution lumineuse ou encore à la perte d’habitat induite par les activités humaines.

« Notre souhait est de développer des énergies vertes responsables et durables qui contribuent à la préservation et au développement de la biodiversité. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur l’intelligence territoriale. En clair, nous nous mettons autour de la table avec les élus, les agriculteurs, les bureaux d’études et les associations environnementales. Ensemble, nous élaborons des outils sur mesure et mettons en œuvre des actions de terrain. Les résultats obtenus aujourd’hui avec l’ensemble de nos partenaires sont la preuve concrète de nos engagements.

Auteur :
Cédric Barbary
Informations complémentaires :
RESPONSABLE PÔLE ENVIRONNEMENT ENGIE GREEN
Picto de mise en avant

Un livre blanc dédié à l’éolien

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