La Rue Saint-Pierre

L’avis des riverains est primordial pour l’élaboration d’un projet éolien.

Nous avons donc organisé, dès la phase de conception du projet, une concertation publique à destination des riverains, du 29 juin au 16 juillet 2021.

Nous remercions les participants venus échanger avec nos équipes et partager leurs connaissances et observations sur la zone et le projet.

Cette concertation va nous permettre de concevoir le futur projet en prenant en compte vos retours.

Pour vous informer dans les meilleures conditions, le dossier de concertation présenté lors de la concertation et le bilan de concertation sont à votre disposition, en ligne ainsi qu’en mairie de La Rue Saint-Pierre, aux horaires d’ouverture de la mairie.

Photographie lors de la permanence publique du 16 juillet 2021

Les permanences publiques ont eu lieu à la mairie de La Rue Saint-Pierre aux horaires suivants :

• Mardi 29 juin 2021 de 15h00 à 18h00
• Vendredi 16 juillet 2021 de 15h00 à 18h00

D’autres possibilités de s’exprimer étaient également offertes :

• Par e-mail, à l’adresse la-rue-saint-pierre.egn@engie.com
• Sur la page Internet dédiée au projet : https://www.engie-green.fr/la-rue-saint-pierre/
• Par l’intermédiaire du dossier de synthèse et du registre, laissés à disposition durant toute la durée de la concertation à la mairie de La Rue Saint-Pierre, aux horaires d’ouverture habituelles de la mairie
• Par courrier postal, à l’adresse :
  ENGIE Green France
  Projet éolien de La Rue Saint-Pierre
  Tour de Lille
  Boulevard de Turin
  59777 LILLE

Localisation géographique

La zone d’étude du projet est intégralement située sur la commune de La Rue Saint-Pierre, qui fait partie de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis, dans le département de l’Oise (60).  

Le projet s’inscrira dans la continuité des deux parcs en fonctionnement sur les communes de Litz et Rémérangles.

Choix du site

Le choix du site est conditionné par plusieurs critères. Dès la phase de prospection, ENGIE Green s’assure que tous les critères présentés dans le schéma ci-dessus convergent : éloignement minimal aux habitations (500 m minimum) et infrastructures variées, zone libre de contraintes aériennes, ressource en vent suffisante, etc. Cela permet de cibler les zones favorables à l’implantation des éoliennes.

ENGIE GREEN s’assure également que le développement d’un projet est conforme aux différents documents d’urbanisme. Depuis 2010, des Schémas Régionaux Éoliens (SRE) ont été mis en place dans tous les anciens départements en France. Ils avaient pour but de présenter les zones favorables au développement de l’éolien en fonction de critères tels que les espaces naturels, les paysages, le patrimoine naturel et culturel … Ces schémas ne sont plus en vigueur mais continuent tout de même à donner une très bonne analyse du territoire pour le développement éolien. La zone étudiée pour le projet éolien de La Rue Saint-Pierre y est présentée comme favorable à l’éolien.

Par la suite, des études environnementales, acoustiques, paysagères et techniques sont réalisées pour vérifier la faisabilité du projet et définir l’implantation des éoliennes.

Historique rapide

• 2018 : Suite à un appel à projets, ENGIE Green est désigné lauréat par la commune de La Rue Saint-Pierre pour développer un projet éolien
• 2019 : Echanges avec les propriétaires terriens et exploitants agricoles afin de sécuriser le foncier sur la zone d’étude
• Mars 2020 : Lancement de l’étude biodiversité
• Mai 2020 : Installation d’un mât de mesures sur la zone, lancement de l’étude de mesure du vent
• Janvier 2021 : Lancement de l’études paysagère
• Juin-Juillet 2021 : Concertation publique, les riverains ont pu s’exprimer de plusieurs manières (permanences publiques, registre en mairie à leur disposition, site Internet dédié, adresse e-mail dédiée).
• Septembre 2021 : Lancement de l’étude acoustique

Tout au long du développement du projet, ENGIE Green est en relation avec la commune de La Rue Saint-Pierre afin de mener ce projet conjointement.

Planning prévisionnel

Août – Décembre 2021 : Finalisation des études et du projet
Le bilan de la concertation permettra de prendre en compte les observations des riverains dans l’élaboration du projet final. Cela permettra de finaliser les études et de préparer le dossier. La campagne de mesure acoustique sera notamment réalisée.

Janvier 2022 : Dépôt du dossier en préfecture
Les éoliennes sont des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). A ce titre, leur construction doit suivre une procédure de demande « d’Autorisation Environnementale » (AE). Un dossier doit être déposé en préfecture.

2022 : Enquête publique
L’enquête publique est conduite par une autorité indépendante et permet aux citoyens de s’exprimer sur un projet dont les tenants et aboutissants sont déterminés.

2023 : Obtention de l’Autorisation Environnementale
Suite au dépôt de dossier, de son étude, de son instruction, de l’enquête publique et de ses résultats, la préfecture accorde ou non l’Autorisation Environnementale permettant la construction et l’exploitation du parc.

2024 : Construction du parc
Les travaux dureront de six mois à un an.

2025 : Mise en service du parc
La durée d’exploitation du parc est généralement comprise entre 20 et 25 ans.

Photographie d’un mât de mesures

Un mât de mesures de vent de 104 mètres de hauteur a été installé en mai 2020 sur la zone d’implantation potentielle. Ce mât restera en fonction pour une durée de 12 à 24 mois.

Ce mât de mesures a deux objectifs :

1. Mesurer la ressource en vent de la zone d’implantation potentielle ;
2. Réaliser des écoutes en hauteur pour connaitre l’activité des chauves-souris en altitude et compléter les écoutes au sol réalisées par le bureau d’étude en charge du volet biodiversité.

Concernant la ressource en vent, les données obtenues grâce au mât permettent d’estimer la puissance, la vitesse et la fréquence des vents en fonction de leur direction. La rose des vent ci-dessus montre bien une direction des vents dominants arrivant du sud-ouest. La conclusion intermédiaire de cette étude confirme que le site est favorable (vitesse moyenne 5,6 m/s) au développement d’un projet éolien.

Cette étude de la ressource en vent permettra également de faire le choix des aérogénérateurs les plus appropriés pour ce site et de trouver un positionnement optimal des éoliennes entre elles, en tenant compte des effets de sillage et des turbulences.

Déroulement d’une étude acoustique

Dans le cadre du projet d’implantation d’éoliennes, le bureau d’études indépendant Alhyange va réaliser une étude acoustique du site. Cette étude se décompose en trois temps :

1. Une campagne de mesure du bruit résiduel sans les éoliennes.
2. Une modélisation du bruit avec les éoliennes en fonctionnement, qui peut être différent selon les conditions météorologiques. L’étude est donc réalisée pour différentes vitesses et directions de vent.
3. Une vérification du respect des seuils d’émergence réglementaires : si nécessaire, des mesures de bridage des éoliennes peuvent être préconisées afin de respecter les seuils.

Pour le projet éolien de La Rue Saint-Pierre, les impacts cumulés des différents parcs déjà en service autour du site seront pris en compte.

Appel à volontaires : recherche d’habitations à proximité de la zone pour réaliser les mesures

La campagne de mesure sera réalisée pendant une période d’environ 1 mois, dès octobre 2021. Plusieurs points de mesures représentatifs du territoire ont été définis afin de mesurer le niveau de bruit résiduel avant construction des éoliennes, le jour et la nuit. Les riverains habitant dans les zones présentées sur la carte ci-dessous peuvent se porter volontaires en nous contactant. Le bureau d’études sélectionnera les habitations les plus pertinentes et des sonomètres seront déposés dans les jardins afin de réaliser les mesures.

Localisation des zones identifiées pour les points de mesures acoustiques

Cliquez ici pour accéder aux affiches « Etude Acoustique » présentées lors des permanences publiques.

Déroulement d’une étude paysagère et patrimoniale 

L’implantation d’éoliennes dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les éoliennes seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :

• L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude)
• L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude)
• L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude)

L’étude se décompose ensuite en trois temps :

1. La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans les éoliennes ;
2. L’évaluation de l’impact des éoliennes sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.

Projet de La Rue Saint-Pierre : participez au choix de lieux pour les photomontages

L’un des outils les plus percutants dans l’étude paysagère des projets éoliens est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les éoliennes.

Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère va choisir les emplacements des prises de vue en fonction des spécificités du paysage. Il s’agit essentiellement de lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatif possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet.

Nous vous invitons à proposer des points de prises de vue. Le bureau d’étude en évaluera l’intérêt et le cas échéant les intégrera à son analyse.

Comment ? Vous pouvez remplir l’une des cartes à votre disposition à cet effet lors des permanences publiques, ou bien nous contacter par mail ou via la rubrique « Avis » de cette page Internet.

Projet de La Rue Saint-Pierre : conclusions intermédiaires

Le bureau d’études indépendant ATER Environnement a réalisé l’état initial paysager, donc les principales conclusions sont reprises ici.

La zone d’implantation potentielle se situe au sein du Plateau Picard, caractérisé par des paysages agricoles ouverts ponctués de bosquets et entrecoupés de multiples vallées.

La relative planéité du relief sur les plateaux est propice aux vues lointaines en direction du projet. Toutefois, pour le projet de La Rue Saint-Pierre, la présence d’une ligne de crête, les ondulations topographiques, les vallées et la végétation constituent d’importants filtres visuels qui sont d’autant plus efficaces au fur et à mesure que l’éloignement s’accentue.

Les principales sensibilités seront donc localisées aux abords immédiats du projet et dans une moindre mesure au nord de l’aire d’étude rapprochée. Le projet sera visible essentiellement depuis les axes routiers traversant le plateau agricole. Certains bourgs, malgré leur encaissement dans les fonds des vallées, présentent des co-visibilités potentielles et partielles, tels qu’Avrechy, Bulles et La Rue Saint-Pierre. A l’échelle du territoire d’étude, ces situations restent toutefois marginales.

Pour les cinq communes intégrant l’aire d’étude immédiate, les visibilités seront contenues prioritairement aux entrées et aux sorties des villages, hormis sur le nord de La Rue Saint-Pierre où de nombreuses habitations présenteront des visibilités directes avec le projet éolien.

De nombreux monuments historiques et sites protégés au sein des aires d’étude rendent compte de la richesse patrimoniale du territoire. Mais leurs positions majoritaires en centre-bourg ou en fond de vallée réduisent considérablement leurs sensibilités.

Les sensibilités et enjeux paysagers de l’aire d’étude immédiate sont résumés dans la carte ci-dessous.

Cliquez ici pour accéder aux affiches « Etude Paysage » présentées lors des permanences publiques.

Déroulement d’une étude biodiversité

L’étude se décompose en trois temps :

1. La réalisation d’un état initial analysant les enjeux environnementaux sans les éoliennes ;
2. L’évaluation de l’impact potentiel des éoliennes sur la biodiversité une fois l’implantation définie ;
3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.

L’état initial est réalisé tant grâce à des analyses bibliographiques que grâce à des inventaires de terrain : faune, flore et habitat naturel, chiroptère (chauve-souris). Ces inventaires de terrain ont permis d’établir un état des lieux environnemental du site, afin de juger de sa compatibilité avec l’installation d’éolienne.

Comme pour l’étude paysagère, trois aires d’étude ont été définies, qui permettent d’évaluer les enjeux environnementaux selon leur distance au projet :

• L’aire d’étude immédiate (tampon de 500 m autour de la zone d’implantation potentielle) ;
• L’aire d’étude rapprochée (tampon de 2 km autour de la zone d’implantation potentielle) ;
• L’aire d’étude éloignée (tampon de 20 km autour de la zone d’implantation potentielle).

Projet de La Rue Saint-Pierre : conclusions intermédiaires

L’étude biodiversité est réalisée par le bureau d’études indépendant ENVOL Environnement.

Les inventaires de terrain et la récupération de données ont été étalés de 2019 à 2021 en fonction des cycles biologiques des différentes espèces.

Concernant la flore et les habitats naturels, la zone d’implantation potentielle du projet éolien de La Rue-Saint-Pierre n’interfère avec aucun enjeu floristique. L’étude conclut par ailleurs que le projet éolien n’interférera pas non plus avec des zones humides, qui abritent une sensibilité particulière en termes de biodiversité.

Concernant l’avifaune (oiseaux), une sensibilité modérée à l’implantation d’un parc éolien est définie pour trois espèces : le Busard des roseaux, le Busard Saint-Martin et le Faucon crécerelle. Trois autres espèces (la Buse variable, le Faucon pèlerin et le Goéland argenté) présentent une sensibilité à l’éolien faible au regard de leur effectifs recensés sur le site ou de leurs populations non menacées.

Concernant les chiroptères (chauve-souris), l’aire d’implantation du projet est très majoritairement concernée par les cultures et n’offre que très peu de variété d’habitats, ce qui s’avère peu favorable à l’activité chiroptérologique. Les expertises terrain ont été réalisées sur un cycle écologique complet et ont mis en évidence la prédominance de la Pipistrelle commune, toutes périodes confondues. Ces écoutes au sol seront complétées par des écoutes en altitude en continu, réalisées sur le site depuis mai 2020 grâce à l’implantation du mât de mesures. Les données de ces écoutes en altitude sont en cours d’analyse.

Concernant le reste de la faune, deux espèces d’intérêt patrimonial sont à signaler sur le secteur : le Hérisson européen et le Lapin de Garenne  L’étude conclut à des enjeux faibles. Les linéaires de végétation comme les haies demeurent des habitats indispensables à la réalisation du cycle biologique de la plupart des espèces communes observées. Par conséquent, ces zones sont à préserver dans le cadre de la réalisation du projet.

L’éolien suscite de nombreuses réactions dans le débat public et beaucoup d’informations, fondées ou non, peuvent circuler.

Pour y voir plus clair, le ministère de la Transition écologique a publié une brochure voulue neutre et transparente, intitulé « Le vrai du faux sur l’éolien terrestre« .

Veuillez cliquer ici pour consulter cette brochure.