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Pour évaluer le comportement d’une Cigogne noire face aux parcs éoliens, ENGIE Green a noué un partenariat avec l’ONF pour réaliser le suivi satellitaire au long cours d’un individu, baptisé Anthéa. L’objectif ? Acquérir de meilleures connaissances sur le déplacement de ces oiseaux et évaluer l’impact de deux parcs éoliens sur cette espèce protégée.
Légèrement plus petite que la Cigogne blanche, la Cigogne noire vit entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique, où elle migre pour l’hiver. Elle est présente en France pour se reproduire et est particulièrement sensible au dérangement, notamment en période de nidification. La Cigogne noire fait partie de la Liste Rouge des espèces menacées en France selon la classification du Comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) : « en danger » pour les couples nicheurs et « vulnérable » pour la population de passage.
Exploitant des parcs éoliens de La Bretelle et d’Échalot (Côte-d’Or), ENGIE Green a étudié de manière précise leur impact sur la biodiversité. ENGIE Green a ainsi contacté l’Office National des Forêts (ONF) dès la phase de développement des parcs en 2004, afin d’obtenir un avis d’expert sur la présence de Cigognes noires dans la zone. C’est ainsi qu’une démarche de suivi satellitaire de l’espèce a été entreprise en 2015 à l’initiative d’ENGIE Green. Une Cigogne noire, baptisée Anthéa, a été capturée par l’ONF en Haute-Marne pour l’équiper d’une balise GPS à énergie solaire. Cet appareil permet de connaître la position de la Cigogne noire toutes les heures, avec une précision à 10 mètres. Depuis, les déplacements d’Anthéa sont suivis de près, qu’il s’agisse de sa migration prénuptiale vers l’Europe, de sa migration postnuptiale vers l’Afrique ou de son comportement pendant sa période de reproduction.
Le suivi satellitaire d’Anthéa est mené en partenariat avec l’ONF depuis 2015. Depuis 2020, le projet associe d’autres partenaires : un étudiant mauritanien qui analyse les localisations de la Cigogne noire en Afrique de l’Ouest, ainsi que des représentants de l’Université de Rabat (Maroc) et du CNRS de Strasbourg.
La pose de la balise a permis de collecter de très nombreuses informations. Celles-ci indiquent qu’Anthéa a occupé cinq nids différents en six ans, seulement éloignés de 5 à 10 kilomètres les uns des autres. Elle adopte un comportement très régulier : ses zones de chasse varient très peu en période de reproduction, tout comme ses dates de départ en migration (du 5 au 13 mars pour la période prénuptiale et du 15 au 19 septembre pour la période postnuptiale) et sa zone d’hivernage.
Celle-ci se trouve en Mauritanie, dans le parc national du Diawlong situé dans le delta du fleuve Sénégal. Surtout, l’étude montre que la Cigogne noire n’a que très peu d’interactions avec les parcs éoliens : pendant la durée du suivi, Anthéa n’a survolé qu’une fois le site de la Bretelle, à plus de 500 mètres d’altitude lors d’une migration postnuptiale. Situés entre 25 à 35 kilomètres des nids, et donc en dehors de l’aire vitale d’Anthéa, les parcs ne représentent aucune gêne ni aucun risque pour la Cigogne noire.
7 ANS de suivi satellitaire de la Cigogne noire Anthéa (2015-2022).
5 NIDS créés par Anthéa, espacés de 5 à 10 km.
25 À 35 KM de distance entre ces nids et le parc éolien de la Bretelle.
En mai 2022, le Groupe ENGIE a lancé le label TED, pour Transition Énergétique Durable, en partenariat avec le leader mondial de la certification Bureau Veritas. Une initiative innovante et durable qui vise à accélérer le développement des énergies
durables en France. Ce label comprend neuf engagements dont trois spécifiquement dédiés à la nature. Le suivi satellitaire d’Anthéa est une démarche non obligatoire, menée et financée par ENGIE Green, qui répond pleinement aux enjeux et objectifs du label TED. Il permet en effet d’étoffer la connaissance des différentes parties prenantes sur le comportement de la Cigogne noire lorsque des parcs éoliens sont installés à proximité de ses zones connues de nidification. Et, plus globalement, d’accroître les connaissances communes sur la biodiversité de la région. Ici, le suivi de la Cigogne noire baptisée Anthéa a permis de démontrer que les parcs éoliens de Bretelle et Échalot n’ont aucun impact sur la vie et la migration de la Cigogne noire.
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