Déroulement d’une étude paysagère et patrimoniale
L’implantation d’éoliennes dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les éoliennes seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :
- L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude)
- L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude)
- L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude)
L’étude se décompose ensuite en trois temps :
- La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans les éoliennes ;
- L’évaluation de l’impact des éoliennes sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
- Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.
Projet de La Rue Saint-Pierre : participez au choix de lieux pour les photomontages
L’un des outils les plus percutants dans l’étude paysagère des projets éoliens est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les éoliennes.
Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère va choisir les emplacements des prises de vue en fonction des spécificités du paysage. Il s’agit essentiellement de lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatif possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet.
Nous vous invitons à proposer des points de prises de vue. Le bureau d’étude en évaluera l’intérêt et le cas échéant les intégrera à son analyse.
Comment ? Vous pouvez remplir l’une des cartes à votre disposition à cet effet lors des permanences publiques, ou bien nous contacter par mail ou via la rubrique « Avis » de cette page Internet.
Projet de La Rue Saint-Pierre : conclusions intermédiaires
Le bureau d’études indépendant ATER Environnement a réalisé l’état initial paysager, donc les principales conclusions sont reprises ici.
La zone d’implantation potentielle se situe au sein du Plateau Picard, caractérisé par des paysages agricoles ouverts ponctués de bosquets et entrecoupés de multiples vallées.
La relative planéité du relief sur les plateaux est propice aux vues lointaines en direction du projet. Toutefois, pour le projet de La Rue Saint-Pierre, la présence d’une ligne de crête, les ondulations topographiques, les vallées et la végétation constituent d’importants filtres visuels qui sont d’autant plus efficaces au fur et à mesure que l’éloignement s’accentue.
Les principales sensibilités seront donc localisées aux abords immédiats du projet et dans une moindre mesure au nord de l’aire d’étude rapprochée. Le projet sera visible essentiellement depuis les axes routiers traversant le plateau agricole. Certains bourgs, malgré leur encaissement dans les fonds des vallées, présentent des co-visibilités potentielles et partielles, tels qu’Avrechy, Bulles et La Rue Saint-Pierre. A l’échelle du territoire d’étude, ces situations restent toutefois marginales.
Pour les cinq communes intégrant l’aire d’étude immédiate, les visibilités seront contenues prioritairement aux entrées et aux sorties des villages, hormis sur le nord de La Rue Saint-Pierre où de nombreuses habitations présenteront des visibilités directes avec le projet éolien.
De nombreux monuments historiques et sites protégés au sein des aires d’étude rendent compte de la richesse patrimoniale du territoire. Mais leurs positions majoritaires en centre-bourg ou en fond de vallée réduisent considérablement leurs sensibilités.
Les sensibilités et enjeux paysagers de l’aire d’étude immédiate sont résumés dans la carte ci-dessous.

Cliquez ici pour accéder aux affiches « Etude Paysage » présentées lors des permanences publiques.