Comment analyse-t-on les milieux naturels ?
Le volet milieux naturels de l’étude est réalisé par le bureau d’études CERA environnement.
L’étude se décompose en 4 temps :

L’étude a été réalisée dans un périmètre de 500 mètres autour des 8 éoliennes.
Synthèse des enjeux biodiversité
Concernant la flore et les habitats naturels :
La zone du projet s’établit dans la « plaine d’Aunis », zone peu artificialisée et dominée par des cultures intensives avec la présence de quelques boisements et haies (voir carte ci-dessous). Ce paysage constitue les derniers refuges intéressants pour l’ensemble de la biodiversité locale et représente donc un fort enjeu écologique.

Les trois inventaires de la végétation sur la zone ont permis d’identifier 237 espèces. Il faut noter la présence :
• d’aucune espèce protégée.
• de 6 espèces patrimoniales.
• de 4 plantes exotiques envahissantes (PEE), dont une avec un impact majeur en Nouvelle-Aquitaine : le Robinier faux acacia.
Les sondages pédologiques effectués le 29 février 2024, révèlent l’absence de zones humides.
⇒ Les enjeux sont faibles sur la flore et l’habitat.
Concernant l’avifaune :
78 espèces d’oiseaux ont été observées dans l’aire d’étude, sur le cycle biologique complet : migration, prénuptiale, reproduction, migration postnuptiale et hivernation. 65 espèces observées sont potentiellement nicheuses sur la zone d’étude, dont 21 espèces sont migratrices.
Le cortège présent est composé d’espèces nichant dans les formations boisées et arbustives de la zone. L’essentiel des espèces appartenant à ce cortège sont communes et non menacées en France ou en Nouvelle-Aquitaine. On peut notamment cité le Pinson des arbres ou encore la Mésange bleue.

Les enjeux les plus forts se rapportent aux parcelles agricoles du secteur qui accueillent des espèces des milieux ouverts qui utilisent le secteur en prospection alimentaire. Un niveau d’enjeu local fort a été identifié pour le Bondrée apivore et le Busard-Saint-Martin.
Au total, on dénombre 11 espèces concernées par la Directive Oiseaux.

⇒ Les enjeux sont assez forts à forts sur l’avifaune.
Concernant les chiroptères :
Le suivi de l’activité à hauteur de nacelle a permis de contacter au moins 8 espèces. Dont :
• La Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Khul, considérées comme sédentaires ou « partiellement migratrices ».
• La Noctule de Leisler et le groupe « Serotine/Noctule », considérées comme migratrices.

Des contacts ont été observés toute la nuit avec des pics d’activité 3 heure avant et après le coucher du soleil.
Le suivi de mortalité sur le parc a permis de découvrir 5 cas de mortalité.
⇒ Les enjeux sont modérés à assez forts pour les chiroptères.