Projet éolien des Champs Longs
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Choix du site
Les études
La démarche de concertation
Calendrier
Les retombées économiques
Fiches thématiques
Présentation du projet
Le projet éolien des Champs Longs sera constitué de 4 éoliennes d’une capacité unitaire comprise entre 2,625 et 3,675 MW. Ce projet est développé par la société française ENGIE Green Les Champs Longs.
L’aire d’étude du projet est située sur les communes de Béthon et de Champfleur, dans le département de la Sarthe (72). La commune de Champfleur appartient à la communauté urbaine d’Alençon (CUA), située à cheval entre les départements de l’Orne et de la Sarthe. La commune de Béthon appartient quant à elle à la communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles.
Choix du site
Un territoire bien adapté au développement éolien
Des Schémas Régionaux Éoliens (SRE) ont été mis en place dans tous les anciens départements en France. Ces schémas étaient annexés aux SRCAE (schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie). Ils avaient pour but de présenter les zones favorables au développement de l’éolien qui sont délimitées en fonction de critères tels que le potentiel éolien, les espaces naturels, les paysages, le patrimoine naturel et culturel, ainsi que les contraintes techniques et les servitudes.
Le choix de la zone d’étude s’est fait en fonction du schéma régional éolien des Pays de la Loire. Le site du projet se trouve localisé au sein des zones favorables par du SRE.
Depuis mars 2016, le SER Pays de la Loire n’est plus en vigueur, mais continue tout de même à donner une bonne analyse du territoire concernant les enjeux , notamment environnementaux et paysagers, qui font l’objet d’une analyse approfondie dans le cadre de l’étude d’impact joint au dossier de demande d’autorisation environnementale nécessaire pour la construction et l’exploitation des parcs éoliens.
Le contexte local est pris en compte dès la phase amont du développement du projet éolien. Pendant la phase de prospection, un ensemble de critères techniques et environnementaux sont analysés pour identifier des sites où ces critères convergeront, ce qui définira des zones favorables à l’implantation des éoliennes.
La zone d’implantation des éoliennes ainsi que leur configuration sont conditionnées par plusieurs critères, tel que : les conditions de vents, une distance de 500 mètres depuis les habitations les plus proches (obligation réglementaire), les contraintes liées aux activités aéronautiques militaires et civiles, les radars et antennes, les distances aux monuments historiques et les enjeux paysagers, la présence de zones d’intérêt écologique, les infrastructures de réseaux et de transport.
Les études
Des études techniques préalables, environnementales, paysagères et acoustiques sont réalisées pour vérifier la faisabilité du projet et définir l’implantation des éoliennes. Elles sont pour la plupart réalisées par des bureaux d’études experts et indépendants.
Les études techniques préalables vérifient quant à elles les contraintes et les servitudes présentes sur le territoire telles que les couloirs aériens, les radars Météo France ou militaires, les faisceaux hertziens, les canalisations de gaz, les voies ferrées, etc. Ces études comportent également une campagne de mesure du vent et analysent la possibilité de raccordement au réseau électrique. Le mât de mesure du vent a été installé en juillet 2019.
Les études environnementales sont constituées d’un inventaire de la faune et de la flore qui caractérisent le site, une analyse des enjeux ainsi que des impacts du projet sur ces espèces et ces habitats. Cette analyse sera complété en cours d’exploitation par des suivis de l’avifaune et des chiroptères. Les études biodiversités ont été lancée en décembre 2018.
Pour sa part, l’étude paysagère consiste à analyser l’impact du projet sur le paysage, recenser les points de vue sensibles et à modéliser cet impact à travers des photomontages du projet éolien. Cette étude a été lancée en janvier 2019
Enfin une étude acoustique est réalisée afin d’estimer l’impact acoustique des futurs parcs sur leur environnement proche. L’objectif est le respect de la tranquillité des riverains et le respect de la règlementation en vigueur. Ce processus incontournable dans le dimensionnement des parcs se divise en deux phases principales, à savoir, la mesure et l’analyse du bruit avant-projet (bruit résiduel) et la modélisation et l’adaptation de l’impact acoustique du projet.
Ces études ont été finalisées et compilées en décembre 2021 au sein du dossier de demande d’autorisation environnementale, complété en novembre 2022. L’ensemble de ces études est intégré dans le dossier qui sera mis à la disposition du public dans le cadre de l’enquête publique.
La démarche de concertation
Le projet éolien des Champs Longs a été développé dans le cadre d’une démarche locale et concertée. Il est le résultat d’un travail engagé depuis 2018 par ENGIE Green qui a souhaité mettre en place une démarche de concertation volontariste et transparente. Cette démarche s’est engagée en parallèle de l’avancée des études de faisabilité du projet et ce, autour de deux canaux principaux. Le premier consiste dans la mise en place d’un comité de suivi ayant vocation à assurer une information et une association continues des collectivités locales principalement concernées par le projet. Le second des outils déployé consiste dans l’organisation d’ateliers destinés aux riverains du projet.
Tout au long de cette démarche, ENGIE Green a été accompagné par l’agence TACT, qui dispose d’une équipe spécialisée dans le conseil et l’accompagnement de stratégies d’intégration territoriale de projets, par l’information, la concertation et la participation des acteurs et des citoyens.
ENGIE Green s’est ainsi attaché à prendre en compte l’ensemble des observations émises lors de ces temps d’échange, et à définir ainsi un projet éolien cohérent au regard des enjeux techniques locaux et acceptable localement.
Calendrier
Historique du projet et les étapes à venir :
Septembre/Octobre 2015 : ENGIE Green lauréat de l’appel à projet de la CCVS et travail commun sur une convention d’engagements multipartites.
Mai 2016 : Début du travail « foncier » avec les propriétaires et exploitants.
Juillet 2018 : Lancement des études (environnementales, paysagères, acoustiques).
Janvier 2019 : Installation du mât de mesure de vent.
Février 2019 : Campagne de mesures acoustiques.
Mars 2019 : Début campagne étude chiroptères (chauves-souris).
Juin 2019 : Porte à porte auprès des riverains du futur parc.
Juillet 2019 : Campagne de mesure acoustique d’été (volontaire).
Septembre 2019 : Première réunion du Comité de Suivi à Champfleur.
Novembre 2019 : Atelier riverains n°1.
Décembre 2019 : Deuxième réunion du Comité de Suivi à Champfleur.
Septembre 2020 : Troisième réunion du Comité de Suivi à Bethon.
Octobre 2020 : Atelier riverain n°2.
Juin 2021 : Quatrième réunion du Comité de Suivi à Champfleur.
Juin 2021 : Atelier riverain n°3.
Décembre 2021 : Dépôt de la demande d’Autorisation Environnementale
Les éoliennes sont des Installations Classés pour la Protection de l’Environnement (ICPE). A ce titre, leur construction doit suivre une procédure de demande « d’Autorisation Environnementale » (AE). Un dossier doit être déposé en préfecture.
Novembre 2022 : Dépôt des compléments au dossier de demande d’Autorisation Environnementale sollicités par les services instructeurs.
Janvier-Mars 2023 : Avis de l’Autorité Environnementale et réponse à cet avis.
12 avril 2023 : Cinquième réunion du Comité de Suivi à Champfleur
28 avril 2023 – 31 mai 2023 : Enquête Publique
L’enquête publique est conduite par un commissaire enquêteur, autorité indépendante, et permet aux citoyens de s’exprimer sur un projet dont les tenants et aboutissants sont déterminés.
A venir après l’enquête publique :
- Second semestre 2023 : Obtention de l’Autorisation Environnementale
Suite au dépôt de dossier, de son étude, de son instruction, de l’enquête publique et de ses résultats, la préfecture accorde ou non l’Autorisation Environnementale.
- 2024 : Construction du parc
Les travaux dureront de six mois à un an.
- 2025 : Mise en service pour 20 à 25 ans
Les retombées économiques
Le développement d’un projet éolien génère plusieurs types de retombées économiques, dont les principales sont les retombées fiscales pour les collectivités et les retombées liées au foncier. D’autres types de retombées économiques peuvent bénéficier d’une manière plus large aux riverains des projets éoliens.
Les retombées fiscales sont réparties entre les communes, la communauté des communes, le département et la région où le projet éolien sera construit. L’origine de ces retombées sont les taxes auxquelles les éoliennes sont soumises : la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), l’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux (IFER), et la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFPB). Ces retombées, peuvent être investies par exemple dans des projets locaux de construction ou de rénovation des infrastructures publiques, ou bien, elles peuvent être destinées à des projets qui contribueront au développement local des communes.
Fiches thématiques
ENGIE Green a mis en place des fiches thématiques, afin donner de l’information sur des thématiques précises. Vous retrouverez ci-dessous ces fiches thématiques
Fonctionnement d’une éolienne (PDF)
Le développement d’un projet éolien (PDF)
Les émissions sonores des éoliennes (PDF)