Projet agrivoltaïque Le Paras (58)

Localisation géographique :

Le site du projet se situe sur la commune nivernaise de Vaux d’Amognes. Plus précisément entre les hameaux de Balleray et Arriault.

Choix du site :

Le choix du site du Paras répond aux conditions suivantes :

• Possibilité de permettre à de jeunes agriculteurs de développer leur exploitation
• Maintien et pérennisation une activité agricole d’élevage
• Permet la redynamisation du territoire et des filières de production locales
• Exposition des parcelles à un ensoleillement idéal pour l’implantation de panneaux photovoltaïques
• Une insertion paysagère facilité
• L’apport de services agro-écologiques face au changement climatique

L’exploitation actuelle :

Deux ateliers de productions animales :

• Elevage de 230 brebis allaitantes, de races Grivette et Berrichon du Cher pour une production d’environ 290 agneaux/an.
• Un atelier de poulet de chaire se conduisant en deux bandes de 250 poulets par an.

Des productions végétales :

Des cultures céréalières de rente (blé tendre, féverole, épeautre, orge de printemps, tournesol qui sont en grande partie auto-consommées par les ateliers de productions animales présents sur la ferme.

Les évolutions de l’exploitation agricole attendue avec le projet :

Agrandissement de la troupe ovine avec le passage de 230 à 350 brebis qui permettront la production de 411 agneaux par an.
Ces agneaux seront valorisés par des professionnels de la viande (boucheries) mais aussi par de la vente directe.

Les moutons ainsi présent seront élevés à l’herbe, selon le principe du pâturage tournant dynamique.
Cette méthode ayant pour but d’optimiser la valorisation du couvert végétal en laissant un temps de repos minimal entre deux passage d’animaux.

Cet agrandissement de troupeau nécessitera la construction d’une bergerie et la réhabilitation d’autres bâtiments seront nécessaires pour hiverner les brebis et terminer la phase d’engraissement des agneaux nés en automne.

Parallèlement à cet agrandissement, il est souhaité de réaliser l’installation d’un associé sur la ferme.
Le projet d’installation de ce dernier comprend alors les objectifs suivants:

• Développer l’atelier ovin allaitant en proposant de la vente directe ;
• Développer la production de cultures à petites graine à forte valeur ajoutée (quinoa, lentille verte, pois chiche, lentille corail et millet).

A terme, l’embauche d’un apprenti est envisagée pour soutenir ces jeunes agriculteurs dans leurs tâches quotidiennes, mais aussi pour que ces deniers puissent transmettre leurs savoirs à la future génération d’éleveurs

L’étude de la faune, de la flore, des habitats et des zones humides du secteur potentiel d’implantation du projet et de ses abords (« aire d’étude naturaliste ») a été réalisée par un bureau d’étude expert : SITELECO Environnement.

L’objectif de l’expertise faune-flore est de déterminer les enjeux écologiques présents sur la zone afin de choisir la solution qui concilie au mieux l’opportunité du projet avec la préservation de l’environnement. Elle se base sur l’analyse de l’état initial comprenant une consultation de données bibliographiques et des investigations de terrain ciblant les milieux naturels, les zones humides, la faune et la flore.

Cette étude doit également apprécier les potentialités d’accueil du site vis-à-vis d’une espèce ou d’un groupe biologique particulier et établir la sensibilité écologique de l’aire d’étude par rapport au projet.

L’étude se décompose en trois temps :

1. La réalisation d’un état initial analysant les enjeux environnementaux sans les panneaux photovoltaïques ;
2. L’évaluation de l’impact potentiel des panneaux photovoltaïques sur la biodiversité une fois l’implantation définie ;
3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et, le cas échéant, Compenser les effets de la partie photovoltaïque du future parc agrivoltaïque.

Ainsi, trois aires d’étude sont définies. Elles permettent d’évaluer les enjeux environnementaux selon leur distance au projet :

• L’aire d’étude immédiate (tampon de 500 m autour de la zone d’implantation potentielle) ;
• L’aire d’étude rapprochée (tampon de 2 km autour de la zone d’implantation potentielle) ;
• L’aire d’étude éloignée (tampon de 20 km autour de la zone d’implantation potentielle).

L’implantation d’une installation agrivoltaïque dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les panneaux seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :

• L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude) ;
• L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude) ;
• L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude).

L’étude se décompose ensuite en trois temps :

1. La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans l’installation photovoltaïque ;
2. L’évaluation de l’impact du projet sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et, le cas échéant, Compenser les effets de la partie photovoltaïque de la future installation agrivoltaïque.

L’un des outils les plus percutants dans l’étude paysagère des projets photovoltaïques est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les installations photovoltaïques.

Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère va choisir les emplacements des prises de vue en fonction des spécificités du paysage. Il s’agit essentiellement de lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatif possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet.

Pour le projet Le Paras, des prises de vues ont été réalisées depuis le bourg de Balleray, depuis l’habitation située au 55 Lupy (Vaux-d’Amognes) et depuis le pied du château de Lupy.

Afin de respecter les dispositions prévues à l’article 16 de la loi n°2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production des énergies renouvelables, la tenue d’un Comité projet doit se réaliser en l’absence d’une zone d’accélération opposable sur l’emprise d’un projet d’énergie renouvelable.

Pour rappel, cette loi vise à répondre au double défi d’acceptabilité locale et territoriale des énergies renouvelables d’une part, et de leur accélération, d’autre part. Les Comités de projets ont pour objectif d’ouvrir un espace de dialogue entre les différentes parties prenantes concernées autour du projet d’énergie renouvelable en cours de définition. 

Ce dernier s’est donc déroulé le mercredi 27 novembre 2024 de 18h00 à 19h00, à la mairie de Vaux d’Amognes.

Veuillez retrouver ci-joint le support de présentation ainsi que le compte-rendu de la réunion comprenant les réponses aux différentes questions.

Lien vers le compte rendu de la réunion :

https://www.engie-green.fr/wp-content/uploads/2025/02/2024-11-27-LPA58_Compte-rendu-comite-projet.pdf

Présentation du Comité projet :

Via l’ADEME : L’électricité photovoltaïque en 10 questions